10 Juin 2013
Alors que la crise s’amplifie, que le chômage explose, que la dette n’en finit plus d’augmenter, l’État et les collectivités locales ont une double responsabilité à assumer avec détermination.
Tout d’abord, assurer la limitation des dépenses publiques. Le seul moyen de relancer la machine économique, de redonner de la compétitivité à nos entreprises, de relancer les créations nettes d’emplois, de rendre du pouvoir d’achat à nos concitoyens, est de diminuer fortement la dépense publique et donc de faire des choix
Ensuite, l’État et les collectivités doivent miser, sans hésitation, sur l’éducation de notre jeunesse. Car la jeunesse de France est l’avenir de notre Pays.
De ce point de vue, la réforme des rythmes scolaires constitue un enjeu. Cette réforme nécessaire sur le fond mais contestée sur la forme, ne doit pas faire oublier que l’enjeu dépasse largement la question des simples horaires de classes dans la journée. Le vrai sujet, c’est le projet éducatif qui sera proposé à nos élèves.
Le défi à relever est de faire en sorte que cette réforme soit bénéfique pour tous les élèves, du plus doué au plus en difficulté. Pour favoriser l’équité entre les élèves, le Conseil général doit s’impliquer aux côtés des communes pour financer ce surcoût important.
De plus, nous entendons trop peu la notion de projet éducatif dans les collectivités qui ont fait le choix d’une application dès 2013 de la réforme. Le temps libéré chaque jour ne doit pas être un temps de garde sans activité, sans projet. Là encore, le Conseil général doit accompagner les communes dans la définition et l’organisation des Temps d’Activités Périscolaires.
Par ailleurs, le Conseil général est en charge des collèges et des collégiens. Là encore, de vrais défis sont à relever.
Des dizaines de milliers de jeunes sortent chaque année sans aucune qualification, ni diplôme. Cela n’est pas acceptable. Le devoir des collectivités est de renforcer les liens avec l’entreprise, de valoriser les filières professionnalisantes.
C’est tout le sens de la proposition du Groupe Démocratie 44 consistant à conditionner les aides, aux entreprises qui accueillent des élèves de Loire Atlantique en stage, en apprentissage, en alternance… dans leurs structures.
Notre modèle éducatif dispose de marges de progrès importantes. Les élus Démocratie 44 tiennent à rendre hommage à tous les acteurs de l’éducation qui se battent chaque jour pour que nos enfants apprennent, progressent. Les élus Démocratie 44 n’oublient pas que les premiers responsables de l’éducation des enfants sont les parents.
Mais les collectivités ont aussi un rôle d’accompagnement, de soutien à jouer auprès des parents n’ayant pas toutes les clefs pour venir en aide à leurs enfants.
L’éducation de nos jeunes doit être une grande cause nationale.
En Loire Atlantique aussi, des progrès sont à réaliser. Il ne suffit pas, même si cela est indispensable, de construire de nouveaux établissements ou de rénover les anciens collèges. Les activités extrascolaires, le projet éducatif, l’accompagnement des parents, les relations école / entreprises doivent être l’objet de toutes les attentions de la collectivité.
L’éducation doit être au cœur de nos politiques publiques.